mardi 7 octobre 2014

Les secrets de Belgrade

Si Paris a ses mystères, Belgrade a ses secrets. Sous la terre. Aujourd'hui, avec un petit groupe de belgradois curieux comme moi, je suis partie à la découverte du Belgrade souterrain qui regorge d'anecdotes et témoigne du passé immensément riche de ce coin des Balkans. 

En compagnie de Zoran Nikolić, journaliste dans l'un des journaux de la presse quotidienne et co-auteur du livre "Le Belgrade sous Belgrade" qui nous a servide guide durant notre promenade, notre petit groupe a plongé dans le passé plusieurs fois millénaire de la ville. Tant de détails historiques racontés avec passion, tant d'anecdotes racontées avec humour qui font de cette visite du Belgrade souterrain un vrai plaisir pour les amoureux d'Histoire. J'espère pouvoir me souvernir de tout pour vous faire ressentir le Belgrade des temps anciens.

Notre point de départ a été la Bibliothèque de la ville de Belgrade, au bout de la rue piétonne Knez Mihajlo, et tout près de l'entrée du parc de la forteresse Kalemegdan.

Façade de la Bibliothèque de la ville de Belgrade
Ce bâtiment fut construit en 1867, après la remise des clés de la ville de Belgrade au Prince Michel (Mihajlo) par le Pasha Ali Riza. C'était à l'origine un hôtel appelé "Kod Srbske Krune" (Chez la Couronne Serbe), avec, au rez-de-chaussée, tradition oblige, une kafana.

Et voici la première anecdote: lors de sa construction, l'un des charpentiers qui travaillaient sur le toit, du nom de Stojan, s'aperçut qu'un fort orage se rapprochait de la ville. Pour protéger le toit, il entreprit de le couvrir d'une immense bâche. Malheureusement, un violent coup de vent gonffla la bâche qui décola du toit, emportant avec elle le charpentier malchanceux. Cependant, il semble que Dieu l'ait protégé et il attérit sur la rive opposée de la Save, sur le territoire Austro-Hongrois. Les Autrichiens, déjà exaspérés par le comportement des Serbes qui bien souvent, illégalement, s'infiltraient sur leur territoire à des fins de contrebande, ne trouvèrent pas la "blague" du pauvre Stojan très amusante et c'est comme çà qu'ils l'enroulèrent dans la bâche et l'envoyèrent à Belgrade illico.

La  deuxième anecdote liée à ce bâtiment met en jeu le célèbre policier belgradois Tasa Milenković qui prenait son travail très, très au sérieux. Il entendit dire que des "Farmazons" se regroupaient dans l'hôtel de la Couronne Serbe et il trouva ceci très soupçonneux. Il décida alors de mener son enquête mais ses informateurs lui donnèrent de mauvais renseignements et il passa toute une nuit dans un placar, à attendre en vain ces fameux "Farmazons". Bien entendu, le pauvre homme avait maladroitement compris "Farmazons" au lieu de l'expression française "Francs-Massons", ordre dont l'élite belgradoise, pour la plupart, faisait partie.

Le journal de Tasa Milenković
En 1984, la bibliothèque entreprit des travaux dans le sous-sol. Ce projet révéla un vrai trésor pour les archéologues. Sous la bibliothèque, se trouvait le portail du castel romain de l'ancienne Singidunum (nom antique de Belgrade). En ce temps-là étaient établis à cet endroit entre 4500 et 6000 soldats romains et la ville était alors la frontière de l'Empire. Relique unique qui témoigne de la modernité de cette ville, les restes d'un tuyau de conduite d'eau. Il semble que le système d'eau courante s'étendait sur une distance de 15 km. La pierre taillée utilisée pour la construction du castel venait sans aucun doute de la carrière dans le parc actuel Tašmajdan, vous vous souvenez?

Reste du système d'eau courante dans le castel romain








Lorsque le célèbre sultan Suleiman le Magnifique conquit Belgrade en 1521, il fut absolument époustouflé par ce système d'eau courante qui, 15 siècles après, fonctionnait encore comme au premier jour. Istanbul, l'ancien Constantinople, possédait également un système d'eau courante mais les Serbes semblaient être de bien meilleurs ouvriers de maintenance, car l'état du système à Istanbul était bien inférieur à celui éxistant à Belgrade.

Alors, sur ordre du sultan, une grande partie des habitants de Belgrade fut déportée à Istanbul, parmi eux, surtout des ouvriers qui pouvaient aider à la maintenance des bâtiments de la capitale de l'empire ottoman. Ces pauvres gens voyagèrent deux mois avant d'arriver à destination. De nombreux objets saints telles les reliques de Sainte Petka, à qui une église est dédiée dans la forteresse de Kalemegdan, furent également pillées par les conquérants ottomans et envoyées à Istanbul. Une grande communauté serbe s'est développée dans la capitale de l'empire ottoman, et le quartier portait le nom de "Beligrad mahala" (petit bourg la Ville Blanche).

Le sultan Suleiman le Magnifique
À l'entrée du parc de la forteresse, nous avons fait halte car de nombreux faits historiques et anecdotes sont liés à cet endroit et notre guide s'en est donné à coeur joie.

Durant l'occupation turque, autour de la forteresse Kalemegdan, il n'y avait pas un seul arbre. Le terrain qui est aujourd'hui le parc de la forteresse était totalement désert. La forêt avait en effet été anéantie par l'armée ottomane, car c'était la pratique de couper les arbres qui pouvaient cacher l'éventuelle attaque d'une armée ennemie. Alors, après la remise des clés de la ville au Prince Mihajlo en 1867, les citoyens de Belgrade se sont mis à la tâche de replanter les arbres, afin de redonner à la ville un air agréable et de faire du parc de la forteresse un lieu de promenade. 

Au début du XXème siècle, les Belgradois pouvaient déjà profiter du cadre serein du parc qui était divisé en deux parties: le Grand Kalemegdan, où les dames et messieurs se devaient d'être vus, et le Petit Kalemegdan où se déroulaient des spectacles pour enfants au théâtre de marionettes. Cette tradition s'est transmise jusqu'à nos jours: la forteresse est un lieu de promenades pour les plus grands et les manèges du luna parc, un peu plus bas, font encore le bonheur des petits. 

En ce temps-là, l'ideal de beauté féminine en Serbie, et à Belgrade, était bien différent de celui que nous présentent aujourd'hui les magazines de mode. Compte tenu du fait qu'elle était la personne centrale dans la famille et dans le foyer et qu'elle était métaphoriquement le pillier de la maison, la femme ne devait pas être frêle. Bien au contraire, une dame de constitution solide était plus qu'appréciée. Le poids idéal: 80 kilos. La description faite d'une telle dame: "Personne très délicate".

En 1903, la première automobile arrive à Belgrade et en 1939, la capitale était l'organisateur du Grand Prix, course qui n'avait rien à envier aux courses de Formule 1 d'aujourd'hui. Les bolides pouvant développer une vitesse de 200 km à l'heure passaient précisément à cet endroit, entre la rue du Prince Michel et le parc de la forteresse. Une bosse sur le circuit a rendu le Grans Prix célèbre, car les bolides fonçant à pleine vitesse et passant sur cette bosse restaient quelques secondes à voler dans l'air.


L'affiche du Grand Prix

La bosse sur le circuit
Petite anecdote, le zoo de Belgrade fut déplacé un peu plus bas, car les animaux étaient plus que stressés par le grondement des moteurs.

Nous sommes donc entrés dans le parc de la forteresse et nous nous sommes arrêtés au pied du monument dédié à l'amitié franco-serbe.

Monument dédié à l'amitié franco-serbe
De 1913 à 1914, à cet endroit, se trouvait un monument dédié au héro serbe Karađorđe, dont je vous reparlerai. Les Autrichiens le détruirent et le remplacèrent par un monument dédié à l'Empereur François-Joseph. À la fin de la grande Guerre, les Serbes détruisirent à leur tour la statue de l'Empereur et le bronze de la statue fut fondu. Quelle ironie, il fut utilisé pour la cloche de l'église Ružica que je vous ai présentée dans mon billet sur la forteresse Kalemegdan. Alors, on peut dire que depuis presqu'un siècle, l'Empereur Autrichien sonne à Belgrade :)

Monument dédié à Karađorđe, dévoilement en 1913
Nous arrivons ensuite devant le bâtiment de la galerie du musée d'Histoire Naturelle. À noter tout d'abord: les signes distinctifs des Francs-Massons apparaissent sur la façade. C'était en effet leurs locaux, là où ils initiaient les candidats et où avaient lieu leurs cérémonies officielles.

La galerie du musée d'Histoire naturelle
À l'opposé, se trouve l'une des portes de la forteresse. La voie qui mène à la porte vire sur la droite une fois que l'on entre dans la forteresse, et ceci pour des raisons de stratégie militaire. En effet, les éventuels ennemis qui se lanceraient en courant à l'assaut de cette porte et l'enfonceraient aurait eu bien du mal à poursuivre leur route en virant à droite si subitement, avec leurs lances et épées.

La voie qui mène à l'entrée de la forteresse vire à droite de l'autre côté du portail
Sur les remparts de la forteresse étaient, il y a bien longtemps, disposés des tonnaux sur le couvercle desquels étaient déposées des graines de harricots. Si une armée ennemie tentait de se rappocher de la forteresse, les vibrations produites dans le sol se répercutaient dans les murs de la forteresse, faisaient trembler les tonneaux et cliqueter les harricots. Quelle tactique!

Nous entrons à présent dans la forteresse et nous nous dirigeons vers le puits romain. Le puits romain, contrairement à son nom, n'a pas été construit par les Romains, mais d'abord creusé par les Turcs et achevé par les Autrichiens durant les deux décennies d'occupation de Belgrade au début du XVIIIème siècle.

Plaque à l'entrée du puits romain
Les Turcs entreprirent de creuser ce puits et puisqu'à une profondeur de 30 mètres, ils ne trouvèrent toujours pas d'eau, ils abandonnèrent ce projet et le puits servit durant de longues années en tant que silo de blé. Les Autrichiens continuèrent de creuser et, à une profondeur de 60 mètres, ne trouvant toujours pas d'eau, ils furent sur le point d'abandonner également. Cependant l'eau fit son apparition soudainement. En fait, ce sont les eaux souterraines des alentours qui ont afflué vers le puits, si bien qu'il s'agit en quelque sorte plus d'un réservoir que d'un puits.

Entrée dans le puits romain
Ils donnèrent au puits le nom de "puits romain", pour faire honneur à un empire qui, bien des siècles auparavant, avait atteint un haut niveau de perfection avec lequel l'empire autrichien aimait se comparer et dont ils étaient, selon eux, les successeurs.

Le puits a deux escaliers, l'un pour descendre, l'autre pour monter, afin que les gens venus remplir leurs récipients ne gênent pas ceux qui avaient fini leur tâche. La gorge du puits a un diamètre de 3 mètres et il a fallu tout le savoir faire des maîtres maçons pour assurer les parois. Il a 60 mètres de profondeur et l'eau est à 35 mètres.

La gorge du puits
En 1964, Alfred Hichkock, de passage à Belgrade, visita le puits et déclara que cet endroit était pour lui une source d'inspiration incroyable. Si le grand maître du suspens a été troublé par ce lieu, c'est qu'il donne réellement la chaire de poule.

Le puits romain a été la scène d'une brutale éxécution du temps des Autrichiens. Les travaux d'adaptation du puits avaient à peine commencé. Trente-sept Autrichiens corrompus firent un pacte avec les Turcs, leur promettant la forteresse sans combat, en échange d'une belle somme d'argent. Le plan des conspirateurs fut cependant découvert à temps et le commandant de la forteresse les jeta au fond du puits (qui était encore sec à l'époque), leur accordant un seul luxe: des couteaux.

Couloir dans le puits romain

Au-dessus de la gorge du puits

Le puits romain

Détail dans le puits, une bouteill d'eau juste au cas où...

Ne pas déranger le lion qui dort
Nous nous sommes dirigés ensuite vers une autre location de la forteresse, qui est de construction plus récente: le bunker militaire construit en 1948, durant la guerre froide.

Mais avant de vous en parler, je fais une petit digression, tout comme notre guide qui s'est arrêté pour nous compter une autre anecdote historique.

Lorsque le grand sultan Suleiman le Magnifique conquit Belgrade en 1521, il fut absolument ébloui par la vue sur les fleuves depuis la forteresse. Il nomma cette colline "Fičir Bajir", ce qui signifie "la Colline pour réflechir". En effet, la colline, redevenue calme après les combats, inspirait à la méditation. La vue était tellement magnifique qu'il fut pris d'une grande fierté d'avoir ajouté ce territoire à son empire. Par cette chaude journée de juin, une petite brise souffla et le sultan constata: "Hoš Hava" (Hoch Hava), "Quelle brise agréable". Ces deux mots ont donné le mot serbe "Košava" (Kochava) qui définit le plus terrible des vents qui souffle l'hiver à Belgrade et glace les os, tout comme les Turcs glacent le sang.

L'une des vues magnifiques depuis la colline
Revenons à présent à notre bunker. En 1948, la Yougoslavie était prise de panique et s'attendait à voir les tanks russes entrer dans Belgrade d'un jour à l'autre. Le bunker fut construit à cet endroit stratégique qui permettait de surveiller tous les alentours de Belgrade. N'entrez pas dans ce bunker si vous êtes claustrophobe :) La pièce où se trouvait le canon vous étouffe et le dormoir pour les deux pauvres gars qui étaient de garde vous garantit les pires cauchemars. 

L'orifice dans lequel la bouche à feu du canon pouvait être manoeuvée dans tous les sens 

Les escaliers lugubres qui mènent à la pièce au canon

Porte du dortoir

Réserves d'eau

Couloir du bunker

Une fois dehors, notre guide a encore une anecdote pour nous. En effet, depuis cet endroit, nous pouvons voir le bâtiment qui abrite aujourd'hui l'institution qui gère les monuments historiques. C'était, jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale, le musée militaire de la forteresse.

Institution qui gère les monuments historiques, autrefois musée militaire
La pièce de collection la plus importante et la plus précieuse de ce musée était la voiture de marque Delage dans laquelle le Roi Aleksandar 1er Karađorđević avait été assassiné, le 9 Octobre 1934, à Marseille. En 1935, les autorités françaises envoyèrent ce véhicule à Belgrade par marque de respect pour le souverain défunt et pour que le peuple serbe puisse garder le souvenir de cet événement tragique.

Photos le jour de l'atentat, le 9 Octobre 1934
Avec la venue du régime communiste d'après-guerre, il était absolument impératif de haïr tout ce qui pouvait avoir un lien quelconque avec la monarchie. Alors, l'armée eut l'idée ingénieuse de couper la partie arrière de la voiture luxueuse et d'en faire un véhicule de livraison. Après un certain temps, la voiture était dejà si usée qu'on la jeta tout simplement à la décharge. La nouvelle se répandit dans la ville et un Belgradois, conscient de la valeur historique de cette voiture se rendit au plus vite à la décharge pour sauver ce qui pouvait être sauvé. Malheureusement, entre temps, les Romes du coin avaient déjà complètement déplumé la voiture, et notre pauvre homme ne put sauver que deux phares. Ces phares se trouvent aujourd'hui au Musée de l'automobile de Belgrade.

De là, nous avons encore une location à voir dans la forteresse: l'entrepôt de poudre à canon, construit par les Autrichiens. On peut dire que les Autrichiens ont vaincu les Turcs et conquis Belgrade en 1717 grâce à une erreur de leurs ennemis. En effet, la poudre à canon de l'armée turque se trouvait dans un bâtiment qui n'était pas sécurisé. Un boulet de canon autrichien a atteint précisément ce bâtiment, produisant une forte explosion qui détruisit une partie des fortifications et laissa libre passage aux soldats autrichiens. Pour ne pas subir le même sort, l'empereur conquérant décida de construire un entrepôt souterrain pour la poudre à canon.

Plaque à l'entrée de l'entrepôt de poudre à canon

Entrée de l'entrepôt de poudre à canon
Dans l'une des salles de l'entrepôt, sont exposées de merveilleuses pièces datant de l'époque romaine, pour la plupart des pierres tombales et des sarcophages datant du 1er jusqu'au 4ème siècle de notre ère.

On peut dire sans aucun doute, que tout le quartier de Dorćol repose sur les tombes romaines. En fait, il y a quelques années, les travaux publics ont entrepris de remplacer les rails de tramways passant à côté de la forteresse. Les travaux ont dû être stoppés afin que les archéologues puissent d'abord référencer les objets et reliques qui avaient été découverts, juste à un mètre sous la surface du sol. L'un des habitants de la rue Simina, dans le quartier de Dorćol, réalisant des travaux d'adaptation dans sa cave, tomba sur le sarcophage d'un centurion romain. Il aime raconter que tous les soirs, lorsqu'il va se coucher, il souhaite bonne nuit à son locataire le centurion. En 1882, toujours dans le quartier de Dorćol, fut découvert un sarcophage qui est la pièce centrale de cette exposition souterraine: le "Sarcophage ionien", représentant le Christ portant un agneau sur ses épaules.

Le Sarcophage ionien


Nous refaisons surface et nous passons près d'une véritable falaise sous le monument du Vainqueur de Belgrade. Dans la pierre de cette falaise, des fossiles d'animaux marins datant de 14 millions d'années, lorsque les vagues de la mer panonienne éclaboussaient cette colline.

La falaise au pied du Vainqueur
Nous nous dirigeons enfin vers la dernière location de notre promenade dans le passé de Belgrade: la rue Karađorđeva longeant le port de la Save, dans le quartier de Savamala, et ses grottes taillées dans la pierre de la butte. Il y a deux siècles, la Save était bien plus proche et les bateaux s'amarraient tout près de ces grottes qui servaient à entreposer les marchandises. Ces grottes étaient bien sèches et à température égale, quelle que soit la saison. Les deux pilliers de la grue qui montaient les marchandises sur le sommet de la butte d'où elles étaient distribuées vers les marchés de la ville sont encore là. La Serbie de cette époque était une nation commerçante très puissante et ses fameuses prunes étaient exportées aux États-Unis jusqu'à la première guerre mondiale.

Les pilliers de la grue pour marchandises
Dans la rue Karađorđeva, jusqu'au pont actuel sur la Save, il y avait 13 grottes. Elles conservaient la marchandise, et également le bon vin qui était toujours à température ideale. C'est là qu'est né l'esprit bohème des Serbes et c'est cet esprit qui les a aidé à survivre depuis.

Une des grottes, aujourd'hui convertie en kafana
Une des grottes où l'on goûte encore au bon vin
Notre promenade s'arrête ici, sur les bancs de la grotte, à déguster un bon vin blanc pour nous reposer et partager nos impressions. J'éspère que vous avez pris du plaisir, tout comme moi, à découvrir tous ces détails et anecdotes historiques de Belgrade, une ville au passé plusieurs fois millénaire qui, selon l'encyclopédie Britannica, a été la scène de 115 guerres et fut détruite 40 fois.

Quels tourments, quelle Histoire!


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire